Il y a plein de bonnes raisons d'accoucher à la maison ! En voici quelques unes.
la grossesse n'est pas une maladie
L'hôpital est un lieu où l'on soigne des maladies, où l'on propose des traitements à des personnes qui se sentent mal. C'est évidemment indispensable. Mais, sauf certains cas - à la marge - pathologiques, les futures mamans n'ont pas besoin d'être soignées ou sauvées. La grossesse n'est pas une maladie. Pourtant : déclenchement, stimulation, péridurale, amniotomie (rupture artificielle de la poche des eaux), forceps, épisiotomie, césarienne, ... Tous ces mots entourent les naissances, tristement banals. De nombreuses études en ont montré les effets négatifs à court et long terme.
Chaque grossesse, maman, bébé, accouchement, est unique. Définir un protocole standardisé est incongru. Une poche des eaux non rompue "quand il faut", un travail qui n'avance "pas assez vite", un bébé "trop gros". Et bien d'autres. Cette multitude d'évènements ne répondant pas aux normes établies par la maternité vont mener à des interventions dans le processus d'accouchement, interférant en réalité négativement, et créant des situations à risque.
Par exemple, arrivé à la date du terme théorique, l'accouchement est systématiquement déclenché à l'aide d'ocytocine de synthèse (hormone responsable des contractions). Pourtant, il n'y a pas de risque particulier, c'est juste "au cas où", c'est le protocole.
Comme le corps n'est pas encore prêt naturellement, tout le processus est bouleversé et le travail peut être très long. Les contractions sont plus douloureuses, car le corps ne sécrète pas d'endorphine (hormone pour soulager la douleur) contrairement à des contractions naturelles.
La future maman perd souvent pied et ne peut plus être connectée à son corps, à son ressenti, et à son bébé. La péridurale devient nécessaire ("on voulait l'avait dit, madame"), et crée la dépendance au corps médical puisqu'à l'inverse les sensations disparaissent, en même temps que la confiance en son corps.
L'anesthésie provoque un ralentissement du travail, qui requiert alors d'autres médicaments pour l'accélérer, puisque le bébé peut présenter une détresse fœtale. Sans succès, il faut continuer à subir le protocole ("le travail n'avance pas assez vite, si dans cinq poussées le bébé n'est pas engagé, nous allons devoir passer en césarienne").
Après 48h de travail, une détresse fœtale, une césarienne, un traumatisme, le bébé est enfin là ! ("heureusement que les médecins étaient là, comment aurais-je fait sinon ?"). Sauf que la source des difficultés est bien l'intervention médicale de départ, ici le déclenchement ...
Chaque grossesse, maman, bébé, accouchement, est unique. Définir un protocole standardisé est incongru. Une poche des eaux non rompue "quand il faut", un travail qui n'avance "pas assez vite", un bébé "trop gros". Et bien d'autres. Cette multitude d'évènements ne répondant pas aux normes établies par la maternité vont mener à des interventions dans le processus d'accouchement, interférant en réalité négativement, et créant des situations à risque.
Par exemple, arrivé à la date du terme théorique, l'accouchement est systématiquement déclenché à l'aide d'ocytocine de synthèse (hormone responsable des contractions). Pourtant, il n'y a pas de risque particulier, c'est juste "au cas où", c'est le protocole.
Comme le corps n'est pas encore prêt naturellement, tout le processus est bouleversé et le travail peut être très long. Les contractions sont plus douloureuses, car le corps ne sécrète pas d'endorphine (hormone pour soulager la douleur) contrairement à des contractions naturelles.
La future maman perd souvent pied et ne peut plus être connectée à son corps, à son ressenti, et à son bébé. La péridurale devient nécessaire ("on voulait l'avait dit, madame"), et crée la dépendance au corps médical puisqu'à l'inverse les sensations disparaissent, en même temps que la confiance en son corps.
L'anesthésie provoque un ralentissement du travail, qui requiert alors d'autres médicaments pour l'accélérer, puisque le bébé peut présenter une détresse fœtale. Sans succès, il faut continuer à subir le protocole ("le travail n'avance pas assez vite, si dans cinq poussées le bébé n'est pas engagé, nous allons devoir passer en césarienne").
Après 48h de travail, une détresse fœtale, une césarienne, un traumatisme, le bébé est enfin là ! ("heureusement que les médecins étaient là, comment aurais-je fait sinon ?"). Sauf que la source des difficultés est bien l'intervention médicale de départ, ici le déclenchement ...
La naissance n'est dangereuse et douloureuse que pour celles qui croient qu'elle l'est.
De fausses croyances
Dans nos pays occidentaux et plus particulièrement en France, accoucher à la maternité est la norme. On ne se pose pas la question. Cela est même perçu comme une nécessité : nous - les femmes - pensons avoir besoin d'être guidées, d'avoir une aide médicale, pour faire face aux multiples risques de l'accouchement.
Tout cela est faux. D'où viennent de telles croyances ?
Elles trouvent leur source dans l'expansion du "pouvoir médical" sur la naissance à la fin du XIXe siècle. Avant cela, donner naissance ailleurs que sous le toit paternel était indécent. La future mère était entourée de femmes d'expérience et de soutien : mère, soeur, sage-femme, ... Seules les miséreuses, sans foyer, allaient accoucher à l'hôpital et risquaient de mourir de la fièvre puerpérale. Elles étaient placées sur des lits où avaient séjourné des personnes souffrant de malaria, typhoïde, et bien d'autres. Les cadavres restaient souvent dans leur lit au moins vingt-quatre heures avant d'être enlevés.
Les découvertes pasteuriennes sur l'hygiène ont permis d'éradiquer cette maladie. Il est devenu plus sûr d'accoucher à l'hôpital que chez soi, où les conditions d'hygiène restaient modestes.
Aujourd'hui, notre environnement est largement aseptisé et ne représente plus un risque. Nous avons globalement une meilleure qualité de vie. Néanmoins, le dernier siècle passé sous le joug du corps médical, associé à une méconnaissance de la physiologie de l'accouchement et des siècles de patriarcat, ont marqué profondément la peur dans l'inconscient collectif. Aussi, les risques créés par la médicalisation de l'accouchement forment un cercle vicieux : les récits d'accouchements difficiles - à cause des interventions médicales - alimentent la fausse croyance d'avoir besoin du corps médical pour accoucher en toute sécurité.
Tout cela est faux. D'où viennent de telles croyances ?
Elles trouvent leur source dans l'expansion du "pouvoir médical" sur la naissance à la fin du XIXe siècle. Avant cela, donner naissance ailleurs que sous le toit paternel était indécent. La future mère était entourée de femmes d'expérience et de soutien : mère, soeur, sage-femme, ... Seules les miséreuses, sans foyer, allaient accoucher à l'hôpital et risquaient de mourir de la fièvre puerpérale. Elles étaient placées sur des lits où avaient séjourné des personnes souffrant de malaria, typhoïde, et bien d'autres. Les cadavres restaient souvent dans leur lit au moins vingt-quatre heures avant d'être enlevés.
Les découvertes pasteuriennes sur l'hygiène ont permis d'éradiquer cette maladie. Il est devenu plus sûr d'accoucher à l'hôpital que chez soi, où les conditions d'hygiène restaient modestes.
Aujourd'hui, notre environnement est largement aseptisé et ne représente plus un risque. Nous avons globalement une meilleure qualité de vie. Néanmoins, le dernier siècle passé sous le joug du corps médical, associé à une méconnaissance de la physiologie de l'accouchement et des siècles de patriarcat, ont marqué profondément la peur dans l'inconscient collectif. Aussi, les risques créés par la médicalisation de l'accouchement forment un cercle vicieux : les récits d'accouchements difficiles - à cause des interventions médicales - alimentent la fausse croyance d'avoir besoin du corps médical pour accoucher en toute sécurité.
L'enfantement est le fruit de nos croyances personnelles.
Les problemes de prise en charge a l'hopital
Les maternités sont gérées comme une entreprise, avec des contraintes d'optimisation et de rentabilité. Ces dernières se durcissent toujours un peu plus avec le temps, d'autant plus avec le contexte économique maussade. Il faut que le plus de naissances possibles aient lieu lorsqu'il y a le plus de personnel médical capable de les prendre en charge, et inversement. Il ne faut pas que les "patientes" restent trop longtemps et monopolisent une place. Il faut donc prévoir les effectifs en fonction des "besoins" d'accouchements. Sauf que ces besoins sont imprévisibles.
Alors les maternités doivent trouver des solutions pour les planifier au mieux. Pour un accouchement, cela signifie favoriser les déclenchements, maitriser le rythme du travail, et généraliser les césariennes, au travers d'un protocole standardisé. C'est à la future maman et son bébé de s'adapter aux contraintes de la maternité, et non l'inverse.
Par exemple, pour accélérer un travail jugé trop lent (et trop chronophage pour les médecins, trop coûteux pour la maternité), le protocole prévoir de percer la poche des eaux, acte censé provoquer la descente du bébé. Le protocole prévoit ensuite une liste d'interventions à pratiquer dans les 24 heures, en raison des risques d'infection, jusqu'à la césarienne. Parfait pour planifier, beaucoup moins pour respecter la physiologie de l'accouchement.
Ou encore, on observe des taux de césariennes plus importants à l'approche des périodes de vacances ou des fêtes, qui est une intervention bien moins longue que d'attendre que le bébé naisse naturellement.
Bien sûr, il ne s'agit pas de diaboliser la maternité. Leur raison d'être de départ est bien la santé et la sécurité de leurs patients. La volonté de faire mieux. Mais la grossesse n'étant pas une maladie, la médicalisation systématique de l'accouchement est plus délétère que bénéfique.
Alors les maternités doivent trouver des solutions pour les planifier au mieux. Pour un accouchement, cela signifie favoriser les déclenchements, maitriser le rythme du travail, et généraliser les césariennes, au travers d'un protocole standardisé. C'est à la future maman et son bébé de s'adapter aux contraintes de la maternité, et non l'inverse.
Par exemple, pour accélérer un travail jugé trop lent (et trop chronophage pour les médecins, trop coûteux pour la maternité), le protocole prévoir de percer la poche des eaux, acte censé provoquer la descente du bébé. Le protocole prévoit ensuite une liste d'interventions à pratiquer dans les 24 heures, en raison des risques d'infection, jusqu'à la césarienne. Parfait pour planifier, beaucoup moins pour respecter la physiologie de l'accouchement.
Ou encore, on observe des taux de césariennes plus importants à l'approche des périodes de vacances ou des fêtes, qui est une intervention bien moins longue que d'attendre que le bébé naisse naturellement.
Bien sûr, il ne s'agit pas de diaboliser la maternité. Leur raison d'être de départ est bien la santé et la sécurité de leurs patients. La volonté de faire mieux. Mais la grossesse n'étant pas une maladie, la médicalisation systématique de l'accouchement est plus délétère que bénéfique.
On peut arrêter le progrès d'un accouchement en demandant à la future mère son numéro de sécurité sociale, c'est-à-dire en stimulant son cerveau néocortex.
Le corps sait faire
Depuis la généralisation de l'accouchement à l'hôpital à la fin du XIXe siècle, la naissance est entièrement passée sous contrôle masculin, les femmes médecins étant encore très rares. Les sages-femmes exerçaient en tant que salariées subalternes. Cela a permis aux hommes de mettre la main sur un domaine qui était resté une affaire de femmes, et de se positionner en tant que "sauveur", en tant que "sachant", en tant que dominant. Les médecins se sont emparés de la confiance des femmes en leur corps et en leur capacité à donner naissance par elle-même.
Il est plus que nécessaire de rappeler que donner naissance est une fonction physiologique féminine innée : tout comme faire pipi, respirer, ou faire battre son cœur, cela ne s'apprend pas. L'accouchement est une processus involontaire. Le corps sait faire, lorsque le moment est venu. Le bébé est le meilleur partenaire. Il se met dans la position la plus favorable pour traverser le corps de sa mère. La mère écoute son corps, ses ressentis, pour favoriser les positions antalgiques qui sont celles qui favorisent la descente du bébé. Le besoin irrépressible de pousser se fera sentir instinctivement, sans aucun besoin d'indications de quiconque.
Il est plus que nécessaire de rappeler que donner naissance est une fonction physiologique féminine innée : tout comme faire pipi, respirer, ou faire battre son cœur, cela ne s'apprend pas. L'accouchement est une processus involontaire. Le corps sait faire, lorsque le moment est venu. Le bébé est le meilleur partenaire. Il se met dans la position la plus favorable pour traverser le corps de sa mère. La mère écoute son corps, ses ressentis, pour favoriser les positions antalgiques qui sont celles qui favorisent la descente du bébé. Le besoin irrépressible de pousser se fera sentir instinctivement, sans aucun besoin d'indications de quiconque.
On ne peut pas aider activement une femme à accoucher, on ne peut aider un processus involontaire ; on peut seulement éviter de trop le perturber.
un environnement propice au travail
Les fonctions innées, comme la fonction d'accouchement, sont gérées par le cerveau archaïque, tandis que les capacités apprises le sont par le cerveau néo cortex. Ce dernier prend beaucoup de place dans notre société, avec toutes les choses incroyables que l'humain a appris à faire. Mais pour que l'accouchement se déroule facilement, il doit laisser sa place au cerveau archaïque et se mettre en pause.
La femme, tout comme les autres femmes mammifères, a alors des besoins de base pour que le processus d'accouchement se passe bien, que l'ocytocine soit libérée en quantité suffisante. C'est une hormone "timide", très dépendante des facteurs environnants. Une femme qui accouche a besoin de se sentir en sécurité, sans se sentir observée. Car la peur, le stress, l'adrénaline, sont des inhibiteurs d'ocytocine et empêchent l'accouchement naturel. Se sentir en sécurité, c'est être dans un environnement familier, entouré de quelques personnes chères à notre cœur, et avoir confiance en soi. Se sentir à l'abri des regards, c'est être dans la pénombre, dans un petit espace, comme caché.
Ces besoins de base ne sont pas ou peu respectés dans les structures classiques. La femme doit faire travailler son cerveau néo cortex pour mesurer les temps de contraction avant de se décider d'aller à la maternité. Elle doit appeler quelqu'un qui l'emmènera, expliquer, parler, penser à prendre son dossier, ses papiers, sa valise. Stresser d'arriver trop tôt ou trop tard. A la maternité, elle doit trouver le bon comptoir d'accueil, tout réexpliquer. Angoisser de ne pas être prise en charge à temps, d'être dans un endroit peu chaleureux. Attendre en salle d'attente sous des yeux observateurs, sous une lumière crue. Elle est allongée dans une grande salle standardisée, froide, entourée de trois, quatre, cinq personnes ou plus qu'elle n'a bien souvent jamais vu. Arrêtons-nous ici car la liste anti-ocytocine est encore longue ! Comment une femme sur le point d'accoucher pourrait-elle se sentir isolée, en sécurité, en intimité, dans une maternité ? Même dans des structures qui respectent en principe la physiologie, bien des aspects restent des inhibiteurs au processus d'accouchement.
La femme, tout comme les autres femmes mammifères, a alors des besoins de base pour que le processus d'accouchement se passe bien, que l'ocytocine soit libérée en quantité suffisante. C'est une hormone "timide", très dépendante des facteurs environnants. Une femme qui accouche a besoin de se sentir en sécurité, sans se sentir observée. Car la peur, le stress, l'adrénaline, sont des inhibiteurs d'ocytocine et empêchent l'accouchement naturel. Se sentir en sécurité, c'est être dans un environnement familier, entouré de quelques personnes chères à notre cœur, et avoir confiance en soi. Se sentir à l'abri des regards, c'est être dans la pénombre, dans un petit espace, comme caché.
Ces besoins de base ne sont pas ou peu respectés dans les structures classiques. La femme doit faire travailler son cerveau néo cortex pour mesurer les temps de contraction avant de se décider d'aller à la maternité. Elle doit appeler quelqu'un qui l'emmènera, expliquer, parler, penser à prendre son dossier, ses papiers, sa valise. Stresser d'arriver trop tôt ou trop tard. A la maternité, elle doit trouver le bon comptoir d'accueil, tout réexpliquer. Angoisser de ne pas être prise en charge à temps, d'être dans un endroit peu chaleureux. Attendre en salle d'attente sous des yeux observateurs, sous une lumière crue. Elle est allongée dans une grande salle standardisée, froide, entourée de trois, quatre, cinq personnes ou plus qu'elle n'a bien souvent jamais vu. Arrêtons-nous ici car la liste anti-ocytocine est encore longue ! Comment une femme sur le point d'accoucher pourrait-elle se sentir isolée, en sécurité, en intimité, dans une maternité ? Même dans des structures qui respectent en principe la physiologie, bien des aspects restent des inhibiteurs au processus d'accouchement.
Lorsqu'une femme en processus d'accouchement s'enferme dans les toilettes, c'est bon signe. Le bébé sera bientôt là.
potentialiser l'experience
Accoucher, c'est donner la vie, c'est enfanter l'humanité. C'est la chose la plus naturelle, la plus pure, la plus magique, la plus transcendante qui soit. C'est une expérience à la fois universelle et exceptionnelle, qui vous transforme à jamais. Il vaut alors mieux que ce soit en bien. Il serait tellement dommage de vivre cela comme un passage redouté, douloureux, ou traumatisant, et de ne pas tirer profit de cette expérience unique. L'idée n'est pas d'enfanter et de revenir à la maison avec son bébé et un traumatisme à guérir.
Accoucher chez soi, c'est potentialiser le vécu, réclamer son plein pouvoir. Se sentir puissante, forte, capable de tout. Ne pas subir la discipline médicale, ne pas être dépossédée de son accouchement. C'est se donner la confiance de plonger dans la maternité, de plonger dans cette nouvelle histoire d'amour avec ce petit être dont on va prendre soin. N'est-ce pas le meilleur cadeau qu'une future mère puisse s'offrir, et offrir à son enfant, à l'humanité ?
Accoucher chez soi, c'est potentialiser le vécu, réclamer son plein pouvoir. Se sentir puissante, forte, capable de tout. Ne pas subir la discipline médicale, ne pas être dépossédée de son accouchement. C'est se donner la confiance de plonger dans la maternité, de plonger dans cette nouvelle histoire d'amour avec ce petit être dont on va prendre soin. N'est-ce pas le meilleur cadeau qu'une future mère puisse s'offrir, et offrir à son enfant, à l'humanité ?
Le savoir c'est le pouvoir.
Voici quelques ressources passionnantes qui vous permettront d'approfondir ces questions et d'apprendre tellement de choses utiles sur la grossesse et l'accouchement :
- Histoire des mères et de la maternité en occident, Yvonne Knibiehler
- Le bébé est un mammifère, Michel Odent
- La naissance en BD, Lucile Gomez
- Le guide de la naissance naturelle, Ina May Gaskin
- Accoucher par soi-même, Laura Kaplan Shanpley
- Enfanter en conscience, Aurélie Païno
- Site du CDAAD (Collectif de Défense de l'Accouchement A Domicile)
- Site de l'APAAD (Association Professionnelle de l'Accouchement A Domicile)
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